Juvaincourt Historique

Photo aérienne de l'ancienne base de dispersion OTAN de Juvaincourt en 1956. Les over-runs étaient encore inexistants.
© IGN

L'aéroport d'Epinal-Mirecourt (88) est une ancienne base aérienne de dispersion OTAN. Elle fut surtout utilisée par les Sabre canadiens de Grostenquin, lors de travaux de réfection de la piste de cette base en 1958.

Photo aérienne de l'ancienne base de dispersion OTAN de Juvaincourt en 1970.
© IGN

Photo aérienne de l'ancienne base de dispersion OTAN de Juvaincourt en 1974.
© IGN

Photo aérienne de l'ancienne base de dispersion OTAN de Juvaincourt en 2009.
© Google Earth
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A partir de la fin des années cinquante, la base est dotée de dépôt de munitions. Un premier dépôt, dont l'accès se fait par l'intérieur de la base, est construit à proximité de la marguerite Ouest. Dix aires merlonnées sont aménagées. Elles sont nettement reconnaissables sur la photo ci-dessous :

Photo aérienne de l'ancienne base de dispersion OTAN de Juvaincourt en 1976. Le dépôt de munitions est encore nettement visible.
On remarque la balise radioéléctrique VOR, déjà implantée au centre d'un périmètre circulaire, jouxtant les alvéoles Sud.
© IGN

Malgré son caractère de base secondaire, la base aérienne de Mirecourt-Juvaincourt fut également dotée d'un dépôt de munitions à l'extérieur de l'emprise, situé à environ 5 km à l'Ouest de la base, dans un petit bois au Nord du village de Totainville. Cette configuration nécessitant d'emprunter le réseau routier extérieur à la base pour rejoindre le dépôt de munitions est assez rare. On la retrouve cependant également à Damblain, Lure ou encore Phalsbourg.

Situation du dépôt de munitions par rapport à l'aérodrome.

Gros plan sur l'ancien dépôt de munitions, caché dans un petit bois.

Photos contemporaines (avril 2014) de l'ancien dépôt de munitions de la base de Juvaincourt :

Panneau encore présent mais défraîchi à l'intersection de la D14 et de la route d'accès au dépôt, au coeur du bois Pralet. On y devine encore l'inscription "Aérodrome de Mirecourt - Terrain militaire - Accès interdit.
© F. Loubette