Localisation et présentation de la base

A l'origine, l'aérodrome de Semoutiers-Montsaon était un terrain d'aviation français, sans piste en dur.

Le terrain de Semoutiers-Montsaon en 1948
© IGN

Agrandissement de la photo précédente
© IGN

 

Construction de la base au standard OTAN

Vue de la base américaine en 1956 : on devine des apapreils sur les alvéoles des marguerites, mais surtout sur le parking
d'escale. A l'Est de la base, dans la forêt, le dépôt de munitions n'a pas encore été construit, de même que la but de tir, au
Sud-Ouest de la base, mais contrairement au grand camp de caravanes (près de la forêt, au Nord du terrain de sports)
distinctif des bases américaines. On peut noter les deux plate-formes d'alertes à chaque extrêmité de la piste, côté Ouest
(en plus de celles côté Est) qui laissent penser que la construction d'un second taxiway parallèle était initialement prévue.
© IGN

Agrandissement de la photo précédente, centrée sur le parking d'escale bien occupé. L'aire non revêtue au Sud du parking
(à gauche de la photo), en terre battue et plaques PSP, a également servi au stationnement des avions
comme le montre cette photo où l'on distingue deux Sabre et deux T-33.
© IGN

Nouvel agrandissement de la photo générale de 1956 : on voit bien l'intérêt de la marguerite (ici la marguerite Sud) pour disperser
les appareils et éviter qu'ils soient alignés ou trop proches les uns des autres, en cas d'attaque aérienne de la base.
© IGN

Photo aérienne de l'ancienne base américaine de Chaumont en 2009. On distingue encore les traces de l'ancien camp
de caravanes. A l'Est de la base, en lisière de forêt, on reconnait le dépôt de munitions
© Google Earth
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Carte d'approche de la base américaine de Chaumont, en 1963.
Collection F. Loubette

L'entrée principale de la base de Chaumont à la fin des années cinquante. En arrière plan,
on distingue des F-100 à la dérive zébrée appartenant vraissemblablement au 492nd TFS.
© Roger Viollet via lefigaro.fr

L'aérodrome de Chaumont (52) est une ancienne base aérienne américaine, utilisée par l'US Air Force Europe de 1952 à 1967.

Il s'agit d'une base construite en deux étapes, à l'instar de Laon-Couvron et de Toul-Rosières. La priorité était alors de pouvoir accueillir et mettre en oeuvre les avions à partir de bâtiments préfabriqués, les militaires vivant sous tentes. La construction de la base devait se poursuivre parallèlement aux début des opérations aériennes dont on imagine l'efficacité, sans hangars pour la maintenance et sans tour de contrôle digne de ce nom...

Construction d'un des trois hangars situés au centre des marguerites, Chaumont-Semoutiers, 1953.
Collection F. Loubette

Construction de la tour de contrôle en avril 1955.
© NARA

Comme le laissent deviner les abords de la tour, la base n'était qu'un vaste bourbier dans les premières années, tandis que camions et tractopelles chariaient des monceaux de terre pour construire les fondations des bâtiments et autres réseaux de chauffage et d'électricité.

Ces tentes sédentarisées constituent l'hôpital de la base, encore très rudimentaire en avril 1955.
© NARA

 

Quartier général de l'escadre sur la base de Chaumont au début des années cinquante. Comme sur toutes les bases
américaines en France, le drapeau tricolore flotte aux côtés de l'étendard aux Stars and stripes.
© NARA

Vue du "trailer park" en avril 1956. Ces fameux camps de caravanes sont caractéristique des
bases américaines et canadiennes en France pendant la guerre froide.
© NARA

Vue aérienne de la butte de tir et du stand de tir, situés au Sud-Ouest de la base. La butte servait au réglage et à l'alignement
des mitrailleuses des F-84 et F-86 et des canons des F-100. Le pas de tir se situe sur la plate-forme d'alerte Sud-Ouest.
© Fabrice Loubette

 

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